Dans une publication sur Facebook, le photographe-journaliste, Mourad Borja qui était très proche du petit cercle décisionnel du PAM entre 2008 et 2011, détaille ce qu’il appelle «les dérives» de l’élu démissionnaire, et ses carences en termes de probité et de redevabilité.
Le président de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima Ilyas Omari a remis sa démission ce samedi 28 septembre. Un départ qui a suscité plusieurs réactions, notamment celle de Mourad Borji, président de l’agence AIC Press qui a écrit sur Facebook et qui était très proche du centre décisionnel du PAM pendant quatre ans, jusqu’en 2011 : «Il ne faut pas se contenter de la démission d’El Omari. Il faut qu’il réponde de ses actes, qu’il rende compte des dysfonctionnements et des défaillances de ses activités. Son départ doit susciter des réactions de correction.»
Le journaliste qui dénonce «le détournement d’un pouvoir mis au service de l’intérêt général au profit d’un intérêt particulier» et «l’accaparement de la mairie de Tanger», entreprise par l’ex secrétaire général du PAM en concertation avec son frère, à travers «la peur» et «les menaces» envers les élus et leurs partis.
Tout en faisant écho à ses anciens liens avec El Omari, «ex-homme de lige du conseiller du roi Mohammed VI Fouad Ali El Himma», M. Borja s’interroge sur l’enrichissement rapide des deux frères et du vrai caractère de leurs avoirs. Il pointe «une relation de connivence dominée par une réciprocité des avantages» qui ne doit en cas bénéficier d’une «immunité.»
Il est à noter que M. Bourja était un des proches M. Omari au moment où le Parti authenticité et modernité (PAM) était première force politique au sein du Parlement, au début des années 2010.