Mary Anne Noland, du Richmond, a préféré rejoindre l’amour éternel de Dieu. Elle est décédée dimanche 15 mai plutôt que de devoir choisir entre Donald Trump et Hilary Clinton.
En tout cas c’est ce qu’on peut lire en introduction de la nécrologie de cette grand-mère.
La phrase aurait été rédigée par l’un des enfants de la défunte pour rendre hommage à son sens de l’humour. Improbable, ce type d’ultime prise de position, est pourtant un phénomène récurrent depuis le début de la campagne pour la présidentielle américaine.
La nécrologie de la grand-mère du Richmond a ceci de particulier qu’elle rejette les deux candidats, alors que la majorité des cas recensés avaient une nette préférence pour le milliardaire qui représentera le camp républicain. « In lieu of flowers, please do not vote for Hillary Clinton » (Plutôt que des fleurs, ne votez pas pour Hillary Clinton s’il vous plaît), peut-on lire dans les nécrologies, entre autres, du Californien Arnold Mininger , mort à 76 ans, du New-yorkais Stephen Ryan, disparu à 64 ans, ou encore Eddylou Brown, Californienne de 88 ans au moment de sa mort.
Selon le Washington Post, c’est une spécificité du camp républicain, puisque quelques histoires semblables avaient été repérées pendant la campagne présidentielle en 2000, opposant George W. Bush à Al Gore. Le quotidien cite par exemple le cas de James Hollister, vétéran de la guerre de Corée, dont la dernière requête, un mois avant l’élection, a été de voter pour Bush. Bingo, c’était bel et bien lui qui avait été élu.