Le mouvement d’opposition « Mouwatana » a réaffirmé sa condamnation « sans réserve« , du recours par les autorités algériennes à la répression et à l’interdiction des manifestations et affirme son soutien aux revendications des concitoyens du Sud et des retraités de l’armée.
Dans un communiqué de cette instance, publié au lendemain de sa réunion lundi à Alger, le mouvement relève que « les protestations du Sud, en particulier à Ouargla, la protestation des retraités de l’armée ou les actions de Mouwatana sur le terrain ont en commun la résistance face à un pouvoir qui réprime les libertés et qui refuse que les Algériens puissent exiger leur dignité« .
« Il est devenu notoire que la crise politique est à la source de tous les blocages et que c’est en résolvant celle-ci que les Algériens pourront trouver une issue à leurs revendications », note-t-il.
Le mouvement fait observer que « les contestations sectorielles, malgré les sacrifices, n’aboutissent que très rarement (…) La solidarité avec tous les mouvements est aujourd’hui cruciale pour accélérer le départ du régime actuel ».
Mouwatana a, auparavant, souligné que « la violence d’Etat n’a qu’une explication logique : la montée de la peur et de la panique dans le camp du pouvoir et le refus des Algériens de plus en plus exprimé contre le cinquième mandat ». « Si le mouvement devra s’adapter à ces réalités répressives, il ne quittera pas le terrain et renforcera son travail de rassemblement de tous les patriotes », indique-t-il dans un communiqué.
Pour rappel, une marche du mouvement Mouwatana, prévue au début de septembre à Constantine, a été empêchée par les services de sécurité algériens et plusieurs responsables du mouvement ont été empêchés de quitter l’hôtel qui les hébergeait.