Dans une publication sur Facebook, Muhammad Adam, présumée victime de viol dans l’affaire qui l’oppose au journaliste Soulaiman Raissouni, a dénoncé les campagnes dénigrantes qui le visent, tout en soulignant qu’il a été «le premier à exiger que toutes les conditions soient réunies pour un procès équitable» concernant son affaire.
«Le droit à la vie est le droit le plus sacré et il ne peut en aucun cas être violé. Bien sûr, je ne suis pas contre la libération provisoire [NDLR : de Soulaiman Raissouni]. J’ai été le premier à exiger que toutes les conditions soient réunies pour un procès équitable», a affirmé le militant.
«Mais ce que certains essaient de défendre aujourd’hui, c’est que le droit à la vie est un droit garanti à juste quelques personnes et non à d’autres (…) Le droit à la vie n’est pas seulement menacé par la grève de la faim, mais aussi par ceux qui prennent fait et cause pour l’injustice et le mensonge, ceux qui fabriquent les accusations, qui font deux poids deux mesures dans les allégations (…) L’un de vous a-t-il déjà essayé d’être différent et que sa vie soit constamment en danger à cause de sa «différence» ?», s’est-il interrogé.
Muhammad Adam a, dans une série de questions, dénoncé les campagnes de diffamation qui le visent «parce qu’il a décidé de rompre le silence». Il a également fait savoir qu’il a été «attaqué, exclu et trahi par ceux qui sont censés lui donner un coup de main», ajoutant qu’il a perdu le sourire et sa joie de vivre «parce qu’il a décidé d’obtenir justice».