Plusieurs milliers de personnes assisteront à ce grand raout qui se tiendra dans le centre de Washington en mai, y compris des responsables de l’administration américaine et de nombreux membres du Congrès.
Le chef de la diplomatie marocaine sera un des invités de marque d’une grande conférence politique de l’Aipac (American Israel public affairs commitee), un puissant groupe de pression américain, le 6 mai, a-t-on appris ce mercredi 28 avril. M. Bourita y lancera, selon toute vraissemblance, son offensive pour défendre la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le territoire du Sahara et renforcer les relations maroco-américaines. Cette invitation intervient après que les États-Unis, responsables du dossier au Conseil de sécurité et auteur des textes qui y ont trait, ont échoué à faire adopter un accord incriminant les agissements séparatistes lors d’une session semestrielle à huis clos de la plus haute instance onusienne.
Parfaitement anglophone, Nasser Bourita est un habitué des arcanes du pouvoir américain et sait trouver les mots devant les auditoires internationaux. Joe Biden, le président américain, ne s’est pas encore prononcé sur le dossier du Sahara, mais on rappelle que l’administration américaine soutenait le plan d’autonomie de Rabat.
L’ONG International Crisis Group (ICG) a estimé récemment, dans un compte rendu, que «l’administration Biden estime trop complexe, d’un point de vue politique, de revenir sur la reconnaissance annoncée par Donald Trump». L’ancien président avait annoncé que «la proposition sérieuse, crédible et réaliste du Maroc sur le plan d’autonomie est la seule base pour une solution juste et pérenne afin d’assurer paix et prospérité».






