Les extrémistes arrêtés scrutaient l’opportunité de perpétrer des actes terroristes de grande envergure dans plusieurs villes, visant les symboles de l’État, le personnel et les édifices des services de sécurité, les intérêts occidentaux au royaume, ainsi que des lieux publics, avec une prédilection pour le recours à des opérations kamikazes au moyen de voitures piégées.
Dans le cadre des efforts consentis pour faire face à la menace terroriste, notamment celle incarnée par les partisans du pseudo « Etat islamique », le Bureau central d’investigations judiciaires, dépendant de la Direction générale de la surveillance du territoire (BCIJ-DGST) a procédé le 8 mai 2018, au démantèlement, conjointement avec les services de sécurité espagnols, d’une cellule affiliée à Daech évoluant entre le royaume et l’Espagne, sur fond de neutralisation de trois membres à Fnideq, parallèlement à deux autres à Bilbao en Espagne, dont le chef de file.
La neutralisation de cette cellule, a permis de conforter leur alignement sur l’idéologie déviante du pseudo Etat et leur propension à servir son agenda belliqueux, sur fond d’un discours attentatoire à la légitimité religieuse des institutions nationales, a appris « Barlamane.com » de sources sûres.
Partageant le vœu de rallier les rangs de Daech à la zone syro-irakienne, les trois extrémistes arrêtés au Maroc qui ont prêté allégeance au pseudo-calife « Abou Bakr al Baghdadi », se sont investis dans une mission propagandiste au profit de cette nébuleuse, en relayant via les réseaux sociaux des publications (audio-visuelles et écrites) reproduisant ses atrocités et incitant au «jihad» au nom de ladite organisation, ainsi qu’au ralliement de ses rangs, affirment nos sources.
Ces extrémistes qui ont béni les attentats terroristes perpétrés en Europe, notamment les attaques sanglantes ayant secoué la France en 2015, sont parvenus à entrer en contact avec des combattants de différentes nationalités, tout en maintenant la coordination avec leur mentor arrêté en Espagne, qui leur a recommandé de s’investir dans des actes terroristes, au moyen d’armes blanches, contre des bars et des night- clubs au nord du royaume, ainsi que contre des manifestations artistiques, affirme-t-on.
Les efforts de la BCIJ lui ont permis de neutraliser, le 14 mai 2018, au Maroc, quatre islamistes virulents, dont un ex-détenu récidiviste ayant été poursuivi pour terrorisme en 2016, lesquels n’ont cessé d’ameuter leurs compères parmi les inconditionnels de cette organisation terroriste, en vue de sévir contre le royaume, conformément à l’idéologie sanguinaire de «l’Etat islamique», indiquent nos sources.
Certains parmi ces extrémistes qui entretenaient des contacts avec des combattants à la zone syro-irakienne, en vue d’acquérir des connaissances en matière de confection des explosifs, scrutaient l’opportunité de perpétrer des actes terroristes de grande envergure dans plusieurs villes, visant les symboles de l’État, le personnel et les édifices des services de sécurité, les intérêts occidentaux au royaume, ainsi que des lieux publics (boites de nuit et établissements hôteliers), avec une prédilection pour le recours à des opérations kamikazes au moyen de voitures piégées, a appris Barlamane.com.
L’un des extrémistes mis hors état de nuire avait projeté la liquidation à l’aide d’arme blanche d’un responsable d’une chaîne de télévision nationale, sur fond d’enregistrement de son forfait à des fins de propagande.
Parallèlement, l’un des mis en cause s’est investi dans le cadre de sa mission propagandiste, dans l’incitation via les réseaux sociaux, des inconditionnels et sympathisants de Daech de par le monde à l’effet de commettre des attentats à l’occasion de compétitions sportives internationales, en se faisant passer pour des supporters.