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Newslooks : « Les camps de Tindouf sont une zone de non-droit, a déclaré Omar Hilale »

ilhameBy ilhame24 novembre 202114 Mins Read
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Dans interview accordée, ce 24 novembre, à Rachel Alexander pour Newslooks Magazine, sur la situation des droits humains à Tindouf et sur le Sahara, Omar Hilale, actuel représentant permanent du Maroc aux Nations unies à New York, rappelle que le Maroc, toutes régions confondues dont ses provinces du Sud est fermement attaché aux principes des droits de l’Homme. Il répond également à toutes les interrogations de la journaliste sur le processus politique onusien des tables rondes.

[Traduction non officielle]

Question : Le groupe polisario brandit souvent le mot d’ordre des droits de l’Homme pour faire passer ses thèses anti-marocaines. Nous aimerions que vous nous mettiez au courant de la situation des droits humains au Maroc en général et dans les Provinces du Sud du Maroc en particulier.

Réponse : Le groupe armé séparatiste, polisario, est utilisé pour répandre ses allégations sans fondement et ses fake news, afin de tromper la communauté internationale sur la situation au Sahara marocain. Le Royaume du Maroc est fermement attaché à la promotion et à la protection des droits de l’Homme sur l’ensemble de son territoire national, y compris dans le Sahara marocain.

Au cours des deux dernières décennies, les réformes de grande envergure de Sa Majesté le Roi Mohammed VI ont permis des réalisations notables visant à promouvoir et protéger les droits de chaque personne, sur tout le territoire marocain, sans aucune distinction d’aucune sorte. Aujourd’hui, plus que tout autre pays de notre région, le Maroc a mis en place les garanties juridiques et institutionnelles d’un respect total, effectif et irréversible des droits humains.

Les droits de l’Homme sont l’épine dorsale de la Constitution du Maroc, la loi suprême du pays, qui affirme l’attachement du Royaume aux droits humains tels qu’ils sont universellement reconnus. La Constitution du Maroc donne la primauté des conventions internationales dûment ratifiées par elle sur le droit interne. C’est fondamental, sachant que le Maroc a adhéré à tous les instruments internationaux des droits humains.

Comme je l’ai dit, la situation de la pleine jouissance des droits de l’Homme au Sahara marocain n’est pas différente des autres régions du pays. Le dernier exemple en date est la tenue des élections législatives, en septembre 2021 au Maroc, y compris dans le Sahara marocain, dans un climat de sérénité, de calme, et conformément aux normes démocratiques internationales, comme l’ont confirmé les observateurs étrangers et nationaux. En effet, le taux élevé de participation des populations du Sahara marocain à ces élections -atteignant 63%, le plus élevé au niveau national- témoigne de leur attachement à leur marocanité et de leur volonté de contribuer au développement socio-économique du Maroc et de leur région, à travers la mise en œuvre du Nouveau Modèle de Développement des Provinces du Sud, lancé par Sa Majesté le Roi Mohamed VI en 2015, et doté d’un budget de plus de 8 milliards de dollars.

En 1975, lorsque le Maroc a recouvré ses Provinces du Sud, elles étaient un désert complet. Aujourd’hui, grâce aux réalisations du Maroc, la région du Sahara, avec ses immenses infrastructures, reconnues par le Secrétaire général des Nations Unies, y compris les ports, les aéroports, les installations sportives olympiques, les universités, les routes, pour n’en citer que quelques-uns, est l’une des plus avancées régions non seulement au Maroc, mais dans toute la région.

Au niveau international, le Maroc est engagé dans une interaction constructive, volontaire et soutenue avec le système onusien des droits de l’Homme, dans toutes ses composantes. A titre d’exemple, le Maroc a reçu plus de 13 visites, y compris au Sahara, de titulaires de mandat des Nations unies pour les droits de l’Homme au cours des dernières années. C’est de loin le plus grand nombre de visites dans un pays de la région. En outre, le Maroc a lancé une invitation ouverte à tous les mécanismes onusiens.

Par-dessus tout, la meilleure réponse à la fausseté des allégations du polisario sont les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU sur le Sahara marocain, dont la 2602 adoptée le 29 octobre 2021, qui saluent l’interaction du Maroc avec les procédures spéciales du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies, ainsi que le rôle joué par les Commissions régionales du Conseil national des Droits de l’Homme à Dakhla et Laâyoune. Elles saluent également les mesures et initiatives prises par le Maroc visant à renforcer la promotion et la protection des droits de l’Homme au Sahara marocain.

Q : Vous avez dénoncé à plusieurs reprises la situation misérable que vivent les Sahraouis dans les camps de Tindouf, et vous vous êtes notamment penché sur le recrutement militaire d’enfants par le groupe Polisario. Pouvez-vous en dire plus à nos lecteurs sur ces crimes ?

R : Les camps de Tindouf sont une zone de non-droit, avec des violations systématiques des droits humains les plus fondamentaux. C’est la raison pour laquelle l’Algérie interdit toute visite des mécanismes des droits de l’Homme et des ONG qui ne sympathisent pas avec ses thèses.

Cependant, en vertu du droit international, la responsabilité de ces violations incombe principalement au pays hôte, l’Algérie. Ce pays s’est démis de ses responsabilités internationales de protection des réfugiés, au profit d’un groupe armé « polisario », qui en porte également l’entière responsabilité. Ceci est unique dans les annales des camps de réfugiés du monde entier.

Quant au recrutement d’enfants dans les camps de Tindouf par le « polisario », il est considéré comme un crime de guerre, que le droit international, y compris le droit international humanitaire, le droit international relatif aux droits de l’Homme et la Convention sur les réfugiés, interdit et condamne.

Pour votre information, les Protocoles additionnels aux Conventions de Genève de 1977, la Convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant de 1989 et son Protocole additionnel de 2000, appellent à éliminer le recrutement d’enfants et leur utilisation dans les conflits armés, comme une question d’urgence.

En outre, tout récemment, le Conseil de sécurité a adopté, le 29 octobre 2021, une résolution unique (S/RES/2601) qui condamne fermement toutes les violations du droit international applicable, impliquant le recrutement et l’utilisation d’enfants dans un conflit armé ainsi que leur réenrôlement, et exige que toutes les parties concernées mettent immédiatement fin à de telles pratiques et prennent des mesures spéciales pour protéger les enfants.

De plus, à l’occasion de la Journée mondiale de l’enfance, en date du 20 novembre 2021, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour les Enfants et les Conflits armés et le Directeur général de l’Organisation internationale du Travail, ont lancé un Appel à l’action et un Engagement renouvelé pour mettre fin et pour empêcher le recrutement et l’utilisation d’enfants une fois pour toutes d’ici à horizon 2025.

Malgré tout ce cadre juridique international et les appels à l’action, les enfants des camps de Tindouf continuent d’être contraints de participer à des entraînements militaires et d’être soumis à toutes les formes d’exploitation et d’abus par la milice « polisario », sous le regard indifférent du pays hôte, l’Algérie, et au mépris total de la communauté internationale.

La place des enfants des camps de Tindouf n’est pas dans les camps d’entraînement militaire, mais dans les écoles. Ils ont besoin d’accéder à la connaissance et d’apprendre la paix, pas la haine, la guerre et la terreur. Ils méritent d’aller à l’école et d’acquérir les qualifications et les compétences nécessaires pour se bâtir un avenir prospère et meilleur. Ils méritent un avenir paisible et prospère.

La Communauté internationale doit empêcher le « polisario » et le pays hôte, l’Algérie, de faire des enfants des camps de Tindouf d’aujourd’hui, les terroristes de demain, comme le font actuellement Boko haram au Nigeria, Daech en Afghanistan et au Sahel, et Al Shabab en Somalie.

Les femmes des camps de Tindouf sont également soumises aux pires formes de violence, notamment les agressions sexuelles et le viol. Vous savez certainement que le chef de la milice du « polisario », Brahim Ghali, est jugé par la plus haute juridiction d’Espagne, pour crimes contre l’humanité et viol.

La situation dramatique dans les camps de Tindouf pose une question : comment un pays, l’Algérie, qui viole les droits humains de sa propre population, peut-il protéger les droits humains des réfugiés ?

Q : Pensez-vous que le gouvernement algérien est au courant de ces abus contre des enfants innocents ?

Bien entendu, l’Algérie, pays hôte, est pleinement consciente des violations des droits humains et des abus commis contre toutes les populations sur son territoire, y compris la population des camps de Tindouf.

L’Algérie en est non seulement consciente, mais elle encourage et participe également à ces violations. Il n’a rien fait pour y mettre fin. Deux personnes des camps de Tindouf ont été tuées par les forces de sécurité algériennes en octobre 2020. Deux autres personnes des mêmes camps ont été tuées le 21 novembre 2021 par les forces algériennes. Malheureusement, ce n’est ni la première ni la dernière fois. En effet, l’Algérie est responsable et directement impliquée dans toutes les violations flagrantes dans les camps de Tindouf.

Il convient de rappeler que le Comité des droits de l’Homme de l’ONU a déclaré, il y a deux ans, que « l’Algérie est responsable, en tant que pays hôte, des violations des droits de l’homme qui sont perpétrées sur son territoire ».

Q : Quelles sont les impressions laissées par votre dénonciation de ces crimes humanitaires dans les couloirs des Nations unies ?

De telles découvertes ont laissé la communauté internationale sous le choc et l’étonnement qu’un État membre de l’ONU ne remplisse pas ses obligations juridiques et qu’il autorise que de tels crimes soient perpétrés sur son territoire.

Ces révélations et cette exposition ont certainement permis de faire la lumière sur les graves violations des droits humains dans les camps de Tindouf. La situation dans ces camps pose un réel problème juridique, politique et moral du fait de la démission de l’Algérie de sa responsabilité internationale, en cédant sa souveraineté sur une partie de son territoire où se trouvent ces camps au « polisario ».

Les Nations unies sont informées de ces crimes humanitaires depuis un certain temps par le Maroc et d’autres États membres, ainsi que par des pétitionnaires d’ONG et de groupes de réflexion, qui ont rendu compte de la situation désastreuse dans les camps de Tindouf. De plus, de nombreux États membres expriment leurs préoccupations face à ces violations des droits humains dans leurs interventions devant la quatrième commission de l’ONU et le C24. Ils demandent régulièrement la conduite d’enquêtes pour l’identification des responsables de ces atrocités, qui ne sont pas seulement commises par des éléments du groupe armé « polisario » mais aussi par les services de sécurité du pays hôte, l’Algérie.

Heureusement, l’ONU et d’autres organisations font désormais régulièrement des rapports sur ces violations, même si ce n’est pas suffisant. En 2018, par exemple, le Comité des droits de l’Homme de l’ONU a exprimé sa préoccupation face à la dévolution de facto de l’autorité par l’Algérie au polisario, en particulier de l’autorité juridictionnelle ; en tant que telle, une situation est incompatible avec les obligations de l’Algérie au regard du droit international.

Ces mêmes préoccupations ont été réitérées par le SG de l’ONU dans ses rapports au Conseil de sécurité, en 2018 et 2021 et par le Groupe de travail de l’ONU sur les disparitions forcées en 2020.

Q : Selon le droit international humanitaire, les pays d’accueil des réfugiés portent l’entière responsabilité à leur égard. Pourquoi, à votre avis, la communauté internationale ne s’est-elle pas déplacé pour enquêter sur la responsabilité de l’Algérie dans ces crimes et pour y mettre fin ?

R : Ce n’est certainement pas faute d’avoir essayé. Il faut savoir que les camps de Tindouf sont les camps les plus gardés et les plus militarisés au monde. Personne ne peut y accéder ou en sortir sans l’autorisation de l’Algérie et de sa milice armée « polisario ».

Par conséquent, la Communauté internationale, en particulier les mécanismes des droits de l’Homme des Nations unies, ne peuvent pas accéder aux camps, car l’Algérie refuse catégoriquement d’autoriser les visites du HCDH (Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme), ni les rapporteurs spéciaux sur les droits de l’Homme dans les camps ou en Algérie en général. Le pays hôte refuse de coopérer avec les mécanismes des droits de l’Homme et a l’un des taux les plus bas au monde, en termes de réponses à leurs communications et demandes d’informations.

Cette position d’obstruction de l’Algérie n’a qu’une explication : elle vise à masquer les violations flagrantes des droits de l’homme et du droit humanitaire et à garder les camps de Tindouf comme symbole du problème du Sahara.

Pouvez-vous imaginer que l’Algérie ne respecte pas les 3 solutions prévues par le droit international à la population des camps de Tindouf : elle refuse de les laisser retourner à leur mère patrie, elle s’oppose à leur intégration sur place et elle rejette leur installation dans un Etat tiers, à savoir en Europe.

La seule solution que l’Algérie laisse à ces populations séquestrées est de fuir les camps au péril de leur vie. C’est ainsi que des milliers de personnes ont réussi à rejoindre le Maroc, pour pouvoir exprimer leurs inquiétudes et dénoncer la situation de non-droit dans les camps de Tindouf. Dieu seul sait combien ont péri dans le désert lors de leur fuite.

Q : Certains experts estiment que l’escalade algérienne contre le Maroc peut masquer ses intentions de déclencher une guerre dans la région. Pensez-vous que cette prédiction est correcte ?

R : J’espère sincèrement que cela n’arrivera jamais. Cependant, il est malheureusement évident que cette approche trahit les tentatives d’Alger d’échapper et de dissimuler sa situation économique et sociale, critique. Au lieu de se rendre compte de ses erreurs, l’Algérie essaie de blâmer, avec véhémence, le Maroc pour tous ses problèmes, même si, fort heureusement, le peuple algérien ne suit pas le pouvoir dans cette campagne de diffamation quotidienne.

Malgré toutes les accusations fallacieuses et l’escalade d’Alger, le Maroc a opté pour une attitude responsable et réfléchie, car ce n’est pas un pays belliciste. Le Royaume du Maroc est un pays épris de paix. Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste, dans son discours à l’occasion du 22e anniversaire de la fête du Trône, a une nouvelle fois tendu la main à l’Algérie, l’invitant, et je cite :  » à travailler ensemble, sans conditions, pour le développement de relations bilatérales fondées sur la confiance, le dialogue et le bon voisinage ». Malheureusement, ce geste royal est resté sans réponse.

Q : À la lumière de la récente résolution du Conseil de sécurité et de la présence d’un nouvel envoyé du Secrétaire général de l’ONU, attendez-vous un retour prochainement aux tables rondes ? Et pourquoi l’Algérie refuse-t-elle de siéger avec le reste des parties ?

R : La responsabilité première de l’Algérie dans la création et le maintien de ce conflit est internationalement connue. Elle a même été inscrite dans des résolutions successives du Conseil de sécurité qui mentionnent également l’Algérie, à chaque fois, pour la reprise du processus politique, aux côtés du Maroc, de la Mauritanie et du polisario.

Le refus de l’Algérie de reprendre les tables rondes est une fuite en avant que les États membres ne comprennent pas, ni ici, à New York, ni dans les capitales. L’incompréhension va même jusqu’à se demander comment le seul pays qui arme, finance et mène la campagne diplomatique d’un groupe armé séparatiste peut-il se soustraire à ses obligations lors du processus de table ronde pour parvenir à une solution politique mutuellement acceptable. Si l’Algérie décide de ne pas participer à ce processus, elle devra assumer sa responsabilité vis-à-vis du Conseil de sécurité, du Secrétaire général de l’ONU et de son Envoyé personnel et de la Communauté internationale dans son ensemble.

Pour sa part, le Maroc est convaincu qu’il n’y a pas d’alternative à la résolution de ce problème sans la participation effective et responsable de l’Algérie. Le Maroc, qui a exprimé à travers la plus haute autorité du pays son soutien au Secrétaire général des Nations unies et à son Envoyé personnel, M. Staffan de Mistura, reste attaché au processus politique. C’est le seul moyen de la reprise de l’intégration de la région du Maghreb et d’y apporter la paix, l’unité et la prospérité comme souhaité par Sa Majesté le Roi, que Dieu l’assiste, dans son discours à l’occasion du 46e anniversaire de la Glorieuse Marche verte.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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