Des organisations de défense des droits de l’Homme ont appelé, mercredi, Nicki Minajla, la star américaine du hip-hop à annuler sa participation à un concert en Angola. Ils estiment que sa prestation serait synonyme de soutien au régime autoritaire du président Jose Eduardo dos Santos.
La star devrait se produire sur scène samedi soir dans la capitale angolaise Luanda pour un concert de Noël sponsorisé par le groupe de télécommunications Unitel, en partie détenu par la famille de dos Santos.
« Nicki Minaj marche dans les pas de Mariah Carey en acceptant de l’argent d’un dictateur (…) qui a étouffé la liberté d’expression sans aucune pitié (…) La répression continue des droits de l’Homme en Angola a frappé de plein fouet les activistes, les membres de l’opposition, les journalistes et même les musiciens »estime Jeffery Smith, du centre Robert F. Kennedy pour les droits de l’Homme.
Le président de la Fondation pour les droits de l’homme (HRF, Etats-Unis) Thor Halvorssen, quant à lui, estime que : « Nicki Minaj est une artiste internationale. Elle n’a aucune raison valable de faire affaire avec la dictature corrompue en Angola et de soutenir la société de la famille de son dirigeant ».