Cinq étudiants ont été exécutés par leurs ravisseurs dans les jours qui ont suivi leur kidnapping à l’université Greenfield de Kaduna pour faire pression sur les familles et le gouvernement à payer une rançon.
Quatorze étudiants de l’université Greenfield de Kaduna, dans le nord du Nigeria, ont été relâchés samedi par leurs ravisseurs, 40 jours après avoir été kidnappés, a déclaré à l’AFP le porte-parole de la police locale.
«Quatorze étudiants de Greenfield ont été relâchés ce soir», a indiqué Mohammed Jalige. «Ils les ont laissés le long de la route entre Abuja et Kaduna», a-t-il ajouté, assurant qu’il ne savait pas si une rançon avait été payée.
Le 20 avril, des «bandits» ont envahi l’Université de Greenfield et ont enlevé une vingtaine d’étudiants. Un employé a également été abattu pendant l’attaque.
Cinq étudiants ont été tués pour faire pression sur les familles et le gouvernement à payer une rançon. Le gouvernement de Kaduna, État en proie à une très forte insécurité et à une multiplication de ces enlèvements crapuleux, avait qualifié ces exécutions «d’actes diaboliques et absolument cruels».
Mais il avait fortement découragé les parents à payer des rançons pour ne pas encourager d’autres enlèvements.
Ces bandes armées, dont les membres sont communément appelés «bandits» dans cette région, terrorisent les populations dans le centre-ouest et le nord-ouest du Nigeria, pillant des villages, volant le bétail et menant des enlèvements de masse contre rançon.
Depuis plusieurs mois, ces bandits se livrent essentiellement à des kidnappings de masse visant les établissements scolaires : 730 enfants et adolescents ont été enlevés depuis décembre 2020.






