Saad-Dine El Otmani, secrétaire général du PJD, a déclaré mercredi que les élections législatives et locales sont «importantes et se déroulent dans des contextes particuliers». Nizar Baraka, lui, «aspire à voir du renouveau» émerger de ce scrutin.
Mercredi matin, les premières élections législatives et locales simultanées ont été lancées au Maroc, dans lesquelles 18 millions de personnes ont le droit de voter, et de voter dans 92 circonscriptions électorales réparties sur les 12 gouvernorats du royaume.
El Otmani a ajouté : «Le premier contexte de ces élections est la propagation de la pandémie de Covid-19, qui a imposé la nécessité de prendre les mesures de précaution pour que les choses se passent sereinement.»
Il a poursuivi : «Quant au deuxième contexte, il s’agit d’organiser trois scrutins en une seule journée». «Je pense qu’il y aura un taux de participation raisonnable.»
Plus tôt mercredi, le ministère marocain de l’Intérieur a indiqué que le taux de participation aux élections législatives et municipales avait atteint 12 % au niveau national à 12H00 (11H00 GMT) et 36 % à 18H00
Pour sa part, Nizar Baraka, secrétaire général du PI (opposition), a estimé que «les élections ont un caractère très essentiel et important, car nous sommes confrontés à de grands défis.»
Il a ajouté : «Il est nécessaire que des institutions crédibles et légitimes et populaires émergent de ces élections afin de travailler à relever les défis liés à la crise économique et sociale résultant de Covid-19» avant d’affirmer que «l’un des objectifs est aussi de mettre sur le terrain le nouveau modèle de développement, qui permettra d’obtenir le changement souhaité, en plus de renforcer le front intérieur pour faire face à tous les défis qui ciblent notre pays.»
En plus de voter pour les listes de candidats aux élections à la Chambre des représentants (la première chambre du parlement – 395 sièges), les électeurs voteront pour désigner les membres des conseils municipaux.






