A la veille du lancement de la campagne électorale au Maroc, le secrétaire général du parti Istiqlal, Nizar Baraka, s’est engagé à faire sortir un million de familles marocaines de la pauvreté d’ici 2026, en soutenant 200 000 familles chaque année, notant que le programme électoral de son parti devrait inclure toutes les préoccupations des Marocains.
Lors d’un colloque pour présenter les grandes lignes du programme électoral du parti, le secrétaire général du parti Istiqlal a exprimé ses espoirs d’obtenir de bons résultats lors des prochaines élections, soulignant que « ces élections nous veulent être transparents et démocratiques conformément aux aspirations du roi Mohammed VI ».
Le même homme politique, qui aspire à diriger le prochain gouvernement, a également évoqué la problématique concernant l’utilisation de l’argent dans les campagnes électorales et de la conquête des candidats lors de la soumission des recommandations. D’après lui, ces méthodes ne servent pas le processus démocratique.
Baraka, qui était entouré de membres du comité exécutif du parti, a estimé dans son discours que « l’utilisation de l’argent dans les élections est préjudiciable au processus démocratique », faisant référence au rôle de la Commission électorale nationale, qui est supervisée par le ministère de la l’Intérieur, le Parquet et les commissions régionales. En ce contexte, Nizar Baraka reconnait qu’il y a de réelles difficultés à contrôler ces élections.
« Une neutralité positive doit être assurée lors des prochaines élections, et nous attendons avec impatience une interaction rapide et sérieuse de la part des autorités si ces violations sont détectées. » : a déclaré le responsable politique.
Concernant la récente décision du ministère de l’Intérieur concernant la conduite des campagnes électorales et la nécessité de respecter les mesures de précaution, Baraka a déclaré que « cette décision est compréhensible et aura un grand impact sur la performance des partis pendant les jours de campagne, parce que le les élections nécessitent une communication directe avec les citoyens afin de présenter des idées et de surveiller les aspirations », notant que « la décision d’interdire les rassemblements affectera inévitablement l’atmosphère de la campagne et le pourcentage de participation politique aux élections ».
Dans son discours, Baraka est revenu sur la décision des autorités algériennes de rompre les relations diplomatiques avec le Maroc, et a souligné que « cette décision est incompréhensible et injustifiée », ajoutant qu’: « Il était prévu d’avoir une réaction positive suite à la main tendue du Roi Mohammed VI pour tourner la page du passé et construire de nouveaux canaux de communication ».
Parlant du programme électoral de son parti, Baraka s’est engagé à rompre avec l’économie rentière.