Il semblerait que Noureddine El Aouaj, depuis sa sortie de prison, se soit métamorphosé en un véritable «courtier», un «spéculateur procédurier» spécialisé dans l’octroi de certificats d’«arrestation politique», et ce, afin de gravir les échelons au sein du système des «arrivistes sans scrupules». Selon des sources proches du site Barlamane.com, El Aouaj, qui autrefois animait des rassemblements à travers ses numéros grotesques, s’est mué en «militant des réseaux sociaux», mettant sa page Facebook à disposition de celui qui offrira le plus, même s’il s’agit de barons de la drogue.
La cour d’appel de Casablanca a condamné El Aouaj, fin décembre 2021, à deux ans d’emprisonnement ferme. Il était poursuivi pour «outrage à des institutions constitutionnelles», «injures contre des corps constitués» et «appel à commettre un crime.» Libéré en juin 2023, ses récentes publications concernait un homme placé en détention provisoire à la prison de Salé, accusé de délits de droit commun, et connu pour ses antécédents criminels en tant que baron de la drogue.
El Aouaj, voyant son fond de commerce faiblir après la libération de certains faux dévots de la cause qui constituaient son «capital militant», s’est tourné vers la défense des malfaiteurs, des criminels, des prévaricateurs et de ceux qui osent s’en prendre à la justice, détaillent nos sources. «D’autres individus de son acabit chercheront de plus en plus à exploiter les dossiers des prisonniers accusés de délits de droit commun, surtout les trafiquants de substances narcotiques et les pillards des deniers publics», a-t-on dévoilé.