‘’Omar m’a tuée’’, l’on se souvient de cette fameuse phrase qui avait marqué les esprits au début des années 90.
Une phrase qui nous renvoie a l’affaire de Omar Raddad, ce jardinier marocain condamné en 1991 pour le meurtre de sa patronne Ghislaine Marchal, et que dernier a toujours nié.
Le présumé coupable avait bénéficié d’une libération conditionnelle le 4 septembre 1998, après une grâce présidentielle partielle de Jacques Chirac.
Cette affaire vient de refaire surface avec la découverte, le 5 novembre 2015, de traces ADN « exploitables » qui vont être analysées. Cette nouvelle découverte va pouvoir assouplir les conditions de révision d’un procès. Ces traces n’ont pour l’instant pas été étudiées mais devront l’être dans les mois qui viennent selon le parquet. Il faudrait aussi être extrêmement prudent quant aux identités génétiques recueillies sur ces traces », qui « peuvent provenir des protagonistes de l’affaire tout autant que de manipulations ultérieures aux faits » toujours selon le parquet.