Les travailleurs et travailleuses des services au sol de l’aéroport affiliés à l’UMT ont annoncé un débrayage de 24 heures renouvelables à partir d’aujourd’hui.
Alors qu’un pacte social avait mis fin en juillet dernier à huit semaines de grève des bagagistes à l’aéroport Mohammed V de Casablanca, ces derniers ont décidé de relancer leur mouvement. En effet, le syndicat de l’Union Nationale du Travail (UMT) annonce dans un communiqué que l’arrêt de travail sera observé par les bagagistes et les agents des services au sol pendant 24h ce mardi 1er octobre à partir de 6h du matin.
Selon ce communiqué, cette décision de grève représente un ultime recours, précisant avoir tenté au maximum de garantir la continuité des services importants pour le public. A travers cette grève, l’UMT aspire à préserver aux salariés leur liberté syndicale et des conditions de travail saines. Un objectif pour lequel l’UMT se dit prêt à renouveler cette grève autant que nécessaire.
« Face à la violation flagrante des libertés syndicales, en convoquant et en intimidant des représentants syndicaux, et en application de la décision de l’Assemblée générale du Syndicat des travailleurs du service au sol à l’aéroport de Mohamed V, tenue au siège de l’Union marocaine du travail à Casablanca, le mercredi 25 septembre 2019, le syndicat a décidé de mener une grève d’un jour renouvelable », précise le syndicat de l’UMT.
Face à cette situation de grève, RAM Handling, RAM et l’ONDA (Office national des aéroports) ainsi que les partenaires publics intervenant à l’aéroport où se tient la grève, ont mis en place les mesures nécessaires pour une activité normale du service de tri, de chargement, de déchargement et de livraison des bagages pour qu’aucun impact ne soit enregistré sur les opérations d’exploitation de l’aéroport et de traitement des passagers et de leurs bagages.
Pour rappel, le pacte social, qui avait été signé, le 2 juillet dernier, avait prévu l’augmentation des salaires du personnel au sol, l’amélioration des conditions de travail des employeurs et l’instauration des mécanismes d’arbitrages et de médiation.