Zakaria Moumni avait reconnu avoir proposé à un émissaire marocain de suspendre son activisme bruyant, en échange de quatre millions d’euros et d’une rente mensuelle.
Zakaria Moumni, accusé de chantage et extorsion de fonds, n’a pas seulement formulé une offre de quatre millions d’euros au Maroc pour renoncé à son activisme, mais il a également menti sur ses motivations et a insisté à plusieurs reprises auprès des autorités marocaines pour obtenir les fonds indus qu’il réclamait. Selon de récentes révélations, il a usé de la fraude pour aller jusqu’au bout de ses intentions.
L’homme, qui se présente à tort comme un ancien champion du monde de kickboxing, raconte avoir cherché à plusieurs reprises obtenir ce qu’il pensait devoir lui revenir du fait de ses victoires sportives, un poste de conseiller sportif. Une rente confortable dénoncée par Barlamane.com et plusieurs de nos confrères récemment.
Plusieurs sources ont repris les nouveaux détails qui accablent Zakaria Moumni, dont La Lettremed, Enjeux.info, northafricapost ou encore notizienazionali.it. Tout le château des mensonges s’écroule définitivement : la question des tortures au centre de Témara définitivement démentie, son orpheline consécration au championnat mondial amateur de kick-boxing en 1999, compétition non reconnue et qui ne ne vaut rien, mais surtout ses allégations selon lesquelles le patron du contre-espionnage marocain (DGST) Abdellatif Hammouchi, et d’autres responsables marocains, sont frappés d’interdiction de séjourner sur le sol français. Du délire pur et dur.
Il est à rappeler que Abdellatif Hammouchi a été décoré par les autorités françaises de la Légion d’honneur au moment où Zakaria Moumni gesticulait partout après avoir échouait à soutirer du Maroc quatre millions d’euros. «La France avait déjà eu l’occasion de distinguer M. Hammouchi en 2011 en lui attribuant le titre de chevalier de l’ordre de la Légion d’honneur. Elle saura prochainement lui témoigner à nouveau son estime en lui remettant cette fois les insignes d’officier», avait expliqué les autorités françaises, qui ont fini par prendre leurs distances avec les manigances de Zakaria Moumni.