« Plus largement, le taux de chômage de celles-ci a encore augmenté par rapport à celui des premiers », souligne l’agence onusienne à l’occasion de la Journée internationale de la femme.
Au total, 6% des femmes actives n’ont pas d’emploi en 2018. Cette part dépasse de 0,8 point de pourcentage celle des hommes, contre 0,7 point l’année dernière, selon le rapport « Emplois et questions sociales dans le monde ».
Les disparités sont importantes en fonction des pays. Dans les États développés, les différences en termes de taux de chômage sont plutôt basses, voire même inférieur pour les femmes comme dans l’est de l’Europe et dans le nord du continent américain. Il est en revanche toujours deux fois plus élevé dans la région MENA.
L’écart sur le taux d’activité se resserre dans les pays développés et en développement. Mais il augmente dans les pays émergents où les jeunes femmes sont plus nombreuses à arriver plus tard qu’auparavant sur le marché du travail, pointe le rapport.
La qualité des emplois des femmes reste aussi insuffisante : elles risquent encore deux fois plus d’être des travailleuses familiales non rémunérées.