Le rapport publié par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à l’occasion de la Journée mondiale des villes propose aux responsables municipaux des outils pour faire face aux décès dans les villes et qui sont principalement dus aux maladies non transmissibles et aux accidents de la circulation.
Dans un nouveau rapport intitulé « le pouvoir des villes : s’attaquer aux maladies non transmissibles et aux traumatismes dus aux accidents de la circulation », l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) démontre que les maladies non transmissibles, comme les cardiopathies, l’accident vasculaire cérébral, le cancer et le diabète sont à l’origine de 41 millions de décès chaque année dans le monde, et les accidents de la circulation ont fait 1,35 million de victimes.
Le rapport s’adresse aux maires, aux responsables publics locaux et aux responsables de l’élaboration des politiques municipales. Son rôle est de mettre en évidence les principaux domaines sur lesquels les responsables municipaux peuvent agir pour s’attaquer aux causes des maladies non transmissibles, notamment le tabagisme, la pollution de l’air, la mauvaise alimentation et le manque d’exercice, et l’amélioration de la sécurité routière.
Le rapport vise à partager les connaissances entre responsables de l’élaboration des politiques municipales en citant par exemple: des mesures antitabac à Beijing et à Bogor, des initiatives de sécurité routière à Accra et à Bangkok, un service de vélo en libre-service à Fortaleza ou des mesures visant à aménager des rues où l’on peut marcher pour les personnes âgées qui ont permis de réduire de 16% le nombre de décès de piétons chez les personnes âgées à New York. Sur les 19 études de cas mentionnées, 15 proviennent de pays en développement, où 85% des décès prématurés d’adultes sont dus aux maladies non transmissibles, et plus de 90% des décès imputables aux accidents de la route sont enregistrés.






