Le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix de l’ONU, Jean-Pierre Lacroix a mis en garde, vendredi, contre la situation “très volatile” qui continue de prévaloir dans la région du Sahel.
« L’insécurité et l’instabilité dans le Sahel entravent gravement les possibilités de croissance et de développement et les civils en paient le prix le plus élevé », a indiqué M. Lacroix qui intervenait lors d’un briefing du Conseil de sécurité sur la G5 Sahel Joint Force.
« De nombreuses vies sont perdues chaque jour, du fait d’actes terroristes. Des millions de personnes sont déplacées, des enfants ne peuvent plus aller à l’école et les soins de santé primaires restent inaccessibles pour beaucoup, alors même que la pandémie fait toujours rage », a déploré le responsable onusien.
Il a souligné que face à cette menace, les forces armées et de sécurité des États membres du G5-Sahel font montre de « détermination et de courage », se félicitant par la même de la création de la Force conjointe de lutte contre le terrorisme au Sahel, qui constitue, selon lui, un « accomplissement important ».
Depuis son premier déploiement en 2017, la Force conjointe a continuellement augmenté son rythme opérationnel et a réussi à le maintenir, malgré d’importants défis, a-t-il relevé.
M. Lacroix a en outre fait savoir que le Comité de défense et de sécurité du G5-Sahel devrait approuver, la semaine prochaine, le plan opérationnel 2022/2023 de la Force conjointe, qui prévoit plusieurs opérations majeures dans chacun des trois secteurs de la Force conjointe.
