La crise sanitaire provoquée par la pandémie de coronavirus dans le monde aura de graves répercussions économiques, souligne une étude de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED).
La crise sanitaire provoquée par l’épidémie de coronavirus Covid-19 dans le monde pourrait avoir de graves répercussions économiques, avec un manque à gagner mondial s’élevant à 2.000 milliards de dollars, dont 220 milliards pour les pays en développement.
Le choc dit « Covid-19 » provoquera cette année une récession dans certains pays et fera baisser la croissance annuelle mondiale en dessous de 2,5%, le seuil de récession de l’économie mondiale. En cause, les pertes de confiance des consommateurs et des investisseurs qui sont des « signes les plus immédiats de la propagation de la contagion », selon l’étude.
Selon une trame préliminaire, les économies les plus touchées seront les pays exportateurs de pétrole, mais aussi les autres exportateurs de matières premières. L’autre menace tant redoutée par la CNUCED, c’est le fait que dans de nombreux pays en développement, les niveaux d’endettement global public et privé atteignent déjà « des niveaux de détresse élevés et, dans plusieurs cas, aigus ».
« Si la crise est de courte durée, un mélange de mesures monétaires classiques, limitées à une baisse des taux d’intérêt, mais pouvant inclure des mesures non orthodoxes destinées à réduire les taux à long terme, associées à l’action des stabilisateurs budgétaires automatiques pourraient sauver la mise, comme ce fut le cas lors de la crise du SRAS en 2003 », souligne la CNUCED. Les espoirs d’une reprise de l’économie reposent désormais sur des injections monétaires soutenues et coordonnées des banques centrales en direction des entreprises et de l’emploi, mais surtout sur des politiques économiques très actives.






