Des sources du ministère de l’Equipement et des transports, ont révélé qu’une société étrangère ayant des liens avec une société marocaine créée récemment, a remporté le contrat des « Radars » fixes pour contrôler la vitesse, mais le ministère ne l’a pas officiellement annoncé et n’as pas signé de contrat dans ce sens.
Ces mêmes sources citées par le quotidien Al Akhbar dans son édition de mardi font état d’ambiguïtés autour de ce marché lancé il y a deux ans par Aziz Rabbah, avant de l’annuler après qu’une société australienne l’ait remporté.
Elles soulignent également que ce marché aurait été remporté par la dite société, qui a fait son apparition avec l’actuel gouvernement, pour un montant de 17 milliards de centimes, et qui avait poursuivi en justice le ministre après l’annulation de son deuxième contrat avec la participation d’une entreprise australienne, pour un montant de 9 milliards de centimes.
Toujours selon ces sources, le ministre, et sans consulter les experts dans ce domaine et les services concernés de la police et de la gendarmerie, a renouvelé le contrat avec le même cahier de charge.
En ce qui concerne l’offre soumise par l’une des sociétés étrangère qui a participé à la transaction annulée, les sources ont fait état d’une somme de 22 milliards de centimes pour la même quantité de radars qui est de 400 radars fixes, soit 55 millions de centimes pour chacun sans compter les coûts de maintenance, ce qui selon une source du ministère revient plus cher qu’en Europe.






