L’ex champion paralympique sud-africain n’est plus sous les verrous. Condamné en 2014 à cinq de prison pour homicide involontaire de sa campagne, Oscar Pistorius a bénéficié d’une libération anticipée lundi soir, un an jour pour jour après sa condamnation. Il sera assigné à résidence.
L’affaire remonte à la soirée du 14 février 2013, durant laquelle Pistorius ouvra le feu sur sa petite amie, le mannequin Reeva Steenka, mettant ainsi fin à ses jours. l’athlète a toujours plaidé la méprise tragique : il croyait qu’un cambrioleur s’était introduit dans son domicile et s’était enfermé dans sa salle de bain.
En théorie, la libération de Pistorius était prévue le 21 août dernier selon une loi sud-africaine qui permet aux condamnés pour homicide involontaire de sortir après avoir passé un sixième de leur peine, une décision qui a été contestée par le ministère de la Justice.
« Il ne devrait pas avoir besoin de se rendre au commissariat régulièrement mais il pourrait recevoir la visite impromptue des services pénitentiaires, explique Martin Hood, avocat au barreau de Johannesburg, avant de préciser que Pistorius pourrait « subir des tests pour vérifier s’il a consommé de la drogue ».
Fin du séjour de Pistorius à la prison de Prétoria?
Il ne faut pas crier victoire avant l’heure. Pistorius n’a pas purgé la totalité de sa peine en prison mais la saga est loin d’être terminée. Son procès en appel, prévu pour le 3 novembre, peut à n’importe quel moment changer le cours des choses lorsque la Cour suprême rendra son verdict. Elle a le choix de confirmer le premier jugement, d’alourdir la peine ou de renvoyer le procès en première instance.