Le tribunal de première instance de la ville d’Oujda a prononcé, en fin de semaine dernière, des peines de prison à l’encontre de 18 accusés dans le cadre du réseau de falsification de tests pour détecter le Covid-19, parmi lesquels on compte des médecins, infirmières et des agents de sécurité travaillant dans les hôpitaux locaux de la ville d’Oujda, en plus d’un groupe de personnes impliquées pour faciliter cette activité criminelle.
7 médecins et un infirmier de la ville d’Oujda ont été condamnés à des peines allant de six mois à trois ans de prison, et 3 agents de sécurité du même établissement privé de santé ont été condamnés à six mois de prison, tandis que le reste des personnes impliquées ont été reconnues coupables, et écopent de peines de prison allant de six mois à quatre ans.
Les opérations de surveillance menées par les services de sécurité nationale dans les villes de Nador et Oujda, en coordination avec les éléments de la Direction générale de la surveillance territoriale, ont permis de surveiller les tentatives d’utilisation de faux tests pour détecter le virus, par les voyageurs aux postes frontières maritimes et aériens, avant de diriger les recherches menées par les éléments des forces de sécurité pour démanteler ce réseau criminel dont les membres étaient impliqués dans la falsification et la promotion de ces documents pour des sommes importantes.
Les personnes arrêtées dans le cadre de cette affaire ont fait l’objet des investigations judiciaires nécessaires, avant d’être présentées devant la justice, qui les a condamnées aux peines de prison précitées.