Après 63 ans d’absence, Oujda abrite de nouveau une finale de la Coupe du trône de football. Une «omission» qui vient d’être corrigée par la Fédération royale marocaine de football (FRMF) avec la programmation de la finale de cette année à Oujda, rapporte l’économiste dans son édition du 15 novembre.
Un rendez-vous tant attendu alors que l’équipe du Mouloudia d’Oujda avait remporté les 2 premières coupes du trône du Maroc indépendant en 1957 et 1958 contre le Wydad de Casablanca. Elle avait également remporté la coupe en 1960 contre le FUS de Rabat et 1962 contre le Kawkab de Marrakech. Au total, le Mouloudia a remporté quatre coupes du trône au cours des six premières années de l’indépendance.
C’est également une opportunité, continue le journal, pour les supporters du Tihad Athletic Sportif (TAS) et du Hassania Union Sport d’Agadir (HUSA), les deux équipes finalistes, de découvrir une cité sportive. La capitale de l’Oriental est dotée d’une importante infrastructure à ce niveau. Elle dispose d’un complexe sportif, deux terrains de football, un de rugby, un golf, un complexe de tennis, six salles omnisports, une piscine olympique, un stade d’athlétisme et une quinzaine de terrains de proximité. D’autres projets sont également en cours, comme une annexe d’entraînement pour le complexe sportif et un hippodrome. De telles réalisations contribueront à animer une ville en manque d’événements sportifs de dimension nationale et internationale.
Pour réussir l’organisation de cette finale, programmée le 18 novembre, les autorités locales, le département de la Jeunesse et Sports ainsi que des services de l’ordre travaillent d’arrache-pied pour relever le défi d’une bonne organisation : plus de 2.000 policiers et 4.500 seront mis en place pour assurer la fluidité de la circulation autour du complexe et les 12 portes du stade seront ouvertes pour faciliter l’entrée et la sortie des spectateurs, continue l’économiste. La FRMF a également obtenu, vendredi 8 novembre, l’autorisation du Conseil international de football (IFAB) pour utiliser la technologie du VAR, faisant du devient le premier pays africain à utiliser la technique VAR en compétitions locales.