La COP22 s’est ouverte ce lundi à Marrakech, trois jours après l’entée en vigueur de l’accord de Paris ratifié par 97 Etats représentant plus de 67,5 % des émissions de gaz à effet de serre mondiales.
« Marrakech, c’est le moment de faire avancer l’action climatique », a exhorté la responsable climat de l’ONU, Patricia Espinosa, lors de la session plénière d’ouverture, appelant les pays à accélérer le « rythme et l’ampleur » des mesures.
Quelque 192 Etats ont signé l’accord de Paris , dont cent l’ont déjà ratifié, a souligné en ouvrant la conférence la présidente de la COP21 Ségolène Royal : « Oui, nous avons tous ensemble rendu possible ce que l’on disait impossible », a-t-elle déclaré. « Je lance un appel aux pays qui n’ont pas encore ratifié à le faire avant la fin de l’année », a ajouté la ministre française de l’Environnement et de l’Energie.
Elle a souhaité que la COP22 soit « la COP de l’Afrique (…) en particulier concernant la prise en compte des enjeux de la mobilisation des financements et des transferts de technologies », avant de passer le relais à Salaheddine Mezouar, ministre marocain des Affaires étrangères, pour présider la COP22.
Le nouveau président de la COP22 a appelé le monde à « maintenir l’esprit » de Paris, « la mobilisation sans précédent » qui accompagné le pacte adopté fin 2015. Il en a appelé à « notre conscience et notre responsabilité collective » pour répondre aux besoins en particulier des plus vulnérables. « Ce qui est en jeu n’est pas seulement le changement du climat mais une question de civilisation et de développement économique, a-t-il rappelé, appelant les pays « à être plus ambitieux »: « tout le monde, partout, doit voir le changement ».