« L’année que nous venons de vivre a été l’année de tous les records : Record de température, record de concentration de CO2, record du nombre d’événements climatiques extrêmes. […] Les victimes se comptent par millions et les dommages matériels par milliards », a déclaré lundi le président français, François Hollande, à l’ouverture lundi, de la COP 21 à Paris.
« Le monde fait face à deux menaces terribles, le terrorisme et le changement climatique », a déclaré pour sa part Manuel Pulgar-Vidal, ministre péruvien de l’Environnement, président de la précédente conférence climat de l’ONU, avant de passer le relais à Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères français.
Son successeur, le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a souligné la nécessité de « lutter contre le terrorisme et le dérèglement climatique », et parvenir à un accord climatique universel et ambitieux, juste, durable, juridiquement contraignant.
Prenant la parole, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a exhorté les chefs d’Etat et de gouvernement à « donner pour instruction à vos ministres et négociateurs de choisir la voie du compromis et de la souplesse », rappelant que même si le réchauffement climatique est maintenu en dessous de 2 degrés, il y aura déjà des conséquences sur la sécurité alimentaire notamment.
Forte de 250 participants, la délégation marocaine à la COP 21, a été fortement mobilisée pour défendre, à Paris, un accord universel juridiquement contraignant, « où les pays industrialisés doivent défendre les pays en développement et où il n’y a pas de gagnants ou de perdants », avait souligné la ministre marocaine chargée de l’Environnement, Hakima El Haite, rappelle-t-on.






