Ahmed Ouyahia, secrétaire général du RND et directeur de cabinet du président algérien Bouteflika, veut à tout prix convaincre ses compatriotes que leur pays va mieux, comparé à l’ère coloniale sous les français. Et pour ce faire, il a choisi la ville d’Oran où il a pris part, ce samedi, à la 17e Université d’été de l’Union générale des étudiants algériens (UGEA).
Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce courtisan du pouvoir, n’y va pas par quatre chemins. « La France nous avait privés du savoir. À l’indépendance l’Algérie comptait à peine 500 étudiants, français pour la majorité. Aujourd’hui, l’Algérie a 8 millions d’étudiants et des dizaines d’universités », lance-t-il à l’assistance. Jusque-là tout va bien mais le hic, c’est quand il rappelle aux Oranais, qui l’ont pourtant bien accueilli, que « le meilleur d’entre vous était Khemass et l’autre hemal (NDLR : porteur) et les jeunes se faisaient appeler y a ouled ». Pour un ancien premier ministre, c’est tout sauf de la délicatesse.
Et comme si ce rappel humiliant, comme le note si bien le site algérien TSA, ne suffisait pas, Ouyahia, qui décidément n’avait pas conscience de la gravité de ses propos, évoque le souvenir du feu Bachir Boumaaza « qui avait, dit-il, supprimé dès 63 le métier de cireur de chaussures », une pratique courante durant la colonisation.
Le manque d’arguments peut-il justifier les maladresses politiques d’Ouyahia ? s’interroge TSA.
Après avoir énuméré « les acquis » de l’indépendance, Ouyahia, a déclaré ; « l’Algérie se porte bien. Elle peut même être fière de pouvoir préserver « son indépendance financière » malgré la chute du prix du baril.
Moralité de l’histoire: si les Oranais étaient des khemass et des hemals sous le règne français, à présent avec « l’indépendance financière » de leur pays, ils n’arrivent même à trouver du boulot, alors entre khemass ou hemal, et chômeur éternel, le choix est vite fait.
Un commentaire
un maladroit ce tipe un k hemas ou hamal gagne sa journée halal pas comme toi tue sais de quoi je parle v