Les tensions règnent au sein du Parti de l’authenticité et de la modernité (PAM), en particulier au sein du comité préparatoire du quatrième congrès national du parti, prévu pour les 7, 8 et 9 février. Une guerre des mots et un échange d’accusations sont lancés entre Mekki Zizi, candidat pour le poste de secrétaire général du parti et Samir Goudar, chef du comité préparatoire. Ce dernier affirme que Zizi « n’a pas les conditions légales pour se porter candidat à ce poste ».
Goudar a déclaré dans un communiqué de presse que « trois candidats qui ont annoncé leur participation à la course au poste de secrétaire du parti (Abdellatif Ouahbi, Mohamed Cheikh Biadillah et Samir Belfakih) sont ceux qui remplissent les conditions légales de candidature » à la succession du secrétariat général du parti.
Goudar a expliqué que «les conditions de candidature au poste de secrétaire général, conformément aux lois du parti exigent que le membre concerné soit membre du Conseil nationale du parti ». Il affirme qu’un projet de loi sera présenté au congrès national du parti, exigeant deux mandats au Conseil national et un mandat au Bureau politique. Jusqu’à présent, il n’y a que Ouahbi, Biadillah et Belfakih qui remplissent ces conditions.
Pour sa part, Zizi a qualifié, dans une publication sur son compte Facebook, les déclarations de Goudar de « fausses allégations », indiquant qu’il est « l’un des fondateurs du parti et était secrétaire régional du parti dans le Gharb -Chrarda Beni Hsen de 2008 à 2012 », ajoutant qu’il est membre du Conseil national du parti « depuis sa création jusqu’à l’actuel Conseil national » et était membre du Bureau politique lors du mandat de Cheikh Biadillah. Zizi a également assuré qu’il remplit toutes les conditions de candidature, que ce soit de par « les lois actuelles ou de par celles qui seront présentées après ». Il ajoute à l’attention des Al Youm24 qui a publié la version exclusive de Samir Goudar que cela témoigne de « l’ignorance que vous avez envers mon parcours et mes responsabilités antérieures au sein du Parti de l’authenticité et de la modernité, ainsi qu’envers les conditions de candidature du parti ».
Dans ce sens, plusieurs grandes figures du PAM se sont opposées aux propos de Goudar, considérant qu’ils étaient « discriminatoires »ajoutant que ces nouvelles procédures juridiques sont prématurées tant qu’elles n’ont pas encore été décidées lors du Congrès.






