L’éventualité d’un abandon de la convocation d’un congrès le 7 février se profile de plus en plus, alors que les candidats déclarés pour briguer la présidence du PAM souhaitent redresser le parti et fédérer ses différentes sensibilités.
Le Congrès du PAM aura lieu début février, une date validée par le conseil national du parti. Sauf que plusieurs autres questions restent en suspens, alors que ce créneau pourrait subir un changement, en raison de divisions au sein de la première formation d’opposition. Selon nos sources, le PAM peine à valider les modalités d’organisation de son congrès et à fixer les listes des participants, sa grand-messe pourrait donc être reportée.
Cinq candidats sont désormais sur la ligne de départ pour briguer la tête du PAM, une bataille à l’issue incertaine. Candidat déclaré, Abdellatif Ouahbi a prononcé un sévère réquisitoire contre la philosophie du parti, lors d’un point presse qui a engendré moults commentaires au sein du parti.
Ses déclarations sur le rôle de la Commanderie des croyants ont fait éclaté les divisions du parti. Élire une nouvelle direction, se trouver une ligne politique, surmonter les clivages de fond, cela se fera peut-être sans Abdellatif Ouahbi. Mekki Zizi, membre fondateur du parti et président de l’instance régionale des élus du PAM de la région Rabat-Salé-Kénitra, est pressenti pour briguer le suffrage des militants.
Enclencher le processus de refondation prendra désormais en considération les équilibres fragiles au sein du PAM. Se présentant comme chantre du rassemblement, Abdellatif Ouahbi a fini par alourdir le climat au sein du parti après sa dernière sortie. Celui qui a estimé disposer des conditions pour mettre son parti en ordre de marche ne fait plus l’unanimité.