Le PAM se prépare à organiser son Conseil national qui aura lieu avant le 7 février, a indiqué samedi le comité préparatoire du quatrième congrès du PAM s’est réuni à Marrakech.
Dans la feuille de route que Samir Koudar, président de la commission préparatoire a détaillée, il est plutôt question d’un congrès avant février 2020. «Nous organisons les états généraux pour déterminer notre carte d’identité, a-t-on expliqué. La date du congrès sera fixée très bientôt.»
Selon le comité préparatoire, il s’agira de «tirer les leçons de la crise» et d’évoquer «le programme à adopter» et enfin d’aborder «la bataille pour les prochaines échéances électorales». L’entourage du courant de l’Avenir plaide ainsi en coulisse pour organiser le congrès le plus tard possible, avec en tête l’idée de pousser le chef du parti, Hakim Benchamach, à y participer.
«Nous n’avons pas, aujourd’hui, à organiser un congrès et à nous donner en spectacle mais à être rassemblés», a-t-on déclaré. «Il y a besoin d’un électrochoc», ont plaidé certains membres du parti. Le secrétaire général du PAM et Samir Koudar, impliqués dans une guerre de tranchées, devront bien s’entendre.
L’autorité de Hakim Benchamach, en poste depuis 2018, a progressivement montré des signes d’érosion auprès des cadres de sa formation et de sa base militante, marqués par des désaccords internes. Son style de leadership, très personnalisé, a contribué à démotiver les instances nationales du parti. Le PAM souhaite surpasser ses querelles de clan en appelant au «rassemblement». La situation paraissait totalement bloquée, mais une tentative de compromis d’une dizaine de députés présentés comme non-alignés pour tenter d’aplanir les différends a été bien accueillie par les deux protagonistes.