Le père de Lionel Messi a catégoriquement démenti, lundi, que la star du Barça possède des sociétés offshore dans des paradis fiscaux comme le révèle l’enquête Panama Papers, menée par un consortium de journalistes de médias internationaux sur le système des sociétés offshore.
« Tout n’est que mensonge » affirme Jorge Messi selon lequel, « tout est fait sous le contrôle du ministère des Finances espagnol depuis 2013 et que tout a été réglé cette année ».
« Il n’y a rien de ce que disent ces gens-là et ils devront répondre pénalement », a-t-il confié au site espagnol des sports TodaPasion de la chaine d’information TN.
L’enquête, désormais connue sous le nom de « Panama Papers », cite Messi ainsi que Michel Platini, entre autres, dans le domaine du sport, qui auraient profité du système de comptes offshore, dans des paradis fiscaux. Outre les personnalités du sport, 12 chefs d’Etat ainsi que quelques 200 personnalités politiques et autres sont ainsi épinglées.
Bis repetita pour Messi
Lionel Messi, et son père Jorge Horacio Messi, ont été déjà poursuivis pour fraude fiscale. Ils étaient accusés d’avoir créé des sociétés fictives au Belize et en Uruguay pour soustraire à l’impôt les revenus en droits d’image. Si le joueur avait été disculpé, son père a été condamné à une peine de prison. D’après les Panama Papers, les Messi auraient créé une autre société offshore au Panama : Mega Star Enterprises. Son nom apparaît dans les dossiers de Mossack Fonseca, en juin 2013, au lendemain de l’ouverture des poursuites pour fraude fiscale par la justice espagnole.
Encore des ennuis pour Platini
Quant à Michel Platini, actuellement suspendu de toute activité dans le football par la FIFA, l’ancien numéro 10 des Bleus se serait ainsi appuyé sur les conseils des avocats de Mossack Fonseca, le cabinet panaméen au cœur de l’affaire, pour administrer Balney Enterprises Corp., une société-écran créée le 6 décembre 2007 au Panama. Le tout moins d’un an après son élection à la présidence de l’UEFA.
Michel Platini a répondu par un court communiqué dimanche soir : « Suite aux informations diffusées dans le cadre de l’enquête dite des »Panama Papers », Michel Platini tient à faire savoir, comme il l’a indiqué à maintes reprises aux journalistes en charge de cette enquête, que l’intégralité de ses comptes et avoirs sont connus de l’administration fiscale suisse, pays dont il est résident fiscal depuis 2007 ». Par ailleurs, il réserve tous ses droits quant à d’éventuelles fausses informations, allégations ou propos diffamatoires qui seraient publiés dans le cadre de ce travail journalistique.