La session extraordinaire du conseil de la région de Drâa-Tafilalt a été une nouvelle fois reportée, cette fois au vendredi 15 novembre. Affaibli par des scandales à répétition et par des querelles intestines, El Habib Choubani n’a pas expliqué ce qu’il comptait faire par la suite.
El Habib Choubani, président du conseil de la région de Drâa-Tafilalt, a été contraint, mardi, à reporter la session extraordinaire de son département, ayant pour objectif d’étudier des textes jugés prioritaires pour l’avenir de la région prise en tenailles entre des forces contradictoires. Elle sera tenue le 15 novembre, a-t-il affirmé dans un communiqué.
Étape importante dans la mise en œuvre de programme de réformes et le retour à la normale du fonctionnement des institutions, la tenue de la session extraordinaire se présente pour l’heure de façon relativement chaotique. Après avoir vu son activité suspendue pendant plus de trois mois, le conseil de Drâa-Tafilalt connaît une nouvelle forme de paralysie. Réuni en session ordinaire début octobre, il s’est enlisé dans d’interminables polémiques, révélatrices de tendances plus nocives dont le département semble lui-même conscient.
Il est à rappeler les précédentes sessions ont été annulées en raison de la “persistance du différend juridique”. Choubani, membre du PJD, a annoncé précisant que ce contentieux est relatif à la participation de trois membres qui n’ont pas été convoqués pour participer aux travaux de cette session.
Dans une déclaration, l’ancien ministre a souligné que “ce différend juridique est toujours maintenu” en raison “de la présence de trois personnes sur une liste électorale qui était invalidée par un jugement définitif de la justice, soulignant la nécessité d’appliquer un autre jugement interdisant leur convocation”.
Choubani s’est dit, cependant, “prêt à coopérer” afin de “parvenir à un consensus” visant à dépasser ce différend “dans le cadre du respect des décisions de la justice”. Et de rappeler le besoin de la région de concrétiser le développement et la coopération, dans le but d’améliorer les conditions de vie de la population et d’assurer le respect des institutions, du droit et de la loi.
Pour sa part, Rachida Enki, membre de ce conseil (PAM), a appelé les membres de l’opposition et de la majorité ”à trouver une solution définitive à ce différend’’, soulignant que le “conseil doit œuvrer pour la réalisation du développement”.
L’achèvement de la structuration des instances du conseil, l’examen et le vote du projet de budget 2020 et la programmation de l’excédent prévisionnel au titre de l’exercice 2020, ainsi que le projet de programmation de l’excédent réel des années 2016, 2017 et 2018, étaient des points à l’ordre du jour de la séance précédente.






