Les Jeux olympiques (26 juillet-11 août) et paralympiques (28 août-8 septembre) mobilisent des cadres expérimentés de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) marocaine alors que la France est en alerte maximale face à la menace d’attentats.
Abdellatif Hammouchi, directeur général de la sûreté nationale (DGSN) et de la surveillance du territoire (DGST) a été sollicité par, entre autres, le directeur général de la police nationale française Frédéric Veaux, celui de la gendarmerie nationale, Christian Rodriguez, mais aussi par Nicolas Lerner, directeur générale de la sécurité extérieure (DGSE) et Céline Berthon, directrice générale de la sécurité intérieure (DGSI).
Sophie Hatt, directrice de la coopération internationale de sécurité (DCIS) au ministère français de l’intérieur, a mis en avant l’importance de la coopération entre Paris et Rabat : «Référence en matière de déminage, le Maroc a été sollicité par le ministère de l’intérieur et des Outre-mer au titre des renforts internationaux venus en appui des forces de sécurité françaises pendant les JO-2024. Un grand merci à notre partenaire marocain pour sa participation!» a indique la responsable française.
Selon les sources de Barlamane.com, un dispositif marocain de déminage complet a été mis en œuvre, lequel comprend des techniciens du génie civil, des plongeurs et des équipes cynophiles.
Dans un message diffusé sur le réseau social X, avant quelques mois, le ministre français de l’intérieur a remercié son homologue marocain, Abdelouafi Laftit, «pour l’action de ses services et pour la coopération entre nos deux pays : sécurité, lutte contre le terrorisme, sécurité civile et aide pour les Jeux olympiques à Paris». Rabat avait confirmé, dans la foulée, qu’un «appui opérationnel et logistique dans le cadre des préparatifs» de l’événement est déjà déployé.