Les groupes politique des « Cortes de Castilla y León », organe législatif de cette communauté autonome située au nord-ouest de l’Espagne, sont en train d’élaborer une déclaration institutionnelle de soutien au « peuple Sahraoui » dont la rédaction fait l’unanimité de ces groupes à l’exception du Parti populaire (PP) qui demande qu’on retire du texte des « critiques acerbes » contre le Maroc.
Le porte-parole du Groupe Populaire, Carlos Fernández Carriedo, a déclaré à la presse que le Maroc est « un partenaire commercial » et un territoire « frère » pour l’Espagne, raison pour laquelle, il ne voit pas l’utilité d’inclure dans le document des allusions susceptibles de « rompre » la relation entre les deux royaumes.
Fernández Carriedo réagissait à la création de ce groupe de travail par les autres partis politiques avec la participation du représentant du pseudo « Polisario » dans la région, Emboirik Ahmed, afin de promouvoir cette déclaration de soutien.
Les représentants du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) et de Podemos, respectivement Ana Sánchez et Natalia del Barrio, ont exprimé leur solidarité avec le « peuple sahraoui » dans leurs revendications.
Pour sa part, la représentante de Ciudadanos, Belén Rosado a appelé à une solution « juste, durable et mutuellement acceptable » aussi bien pour le « peuple sahraoui » que pour le Maroc, soulignant qu’il s’agit là d’un problème qui constitue un « défi » pour la sécurité, rapporte EFE.