La nouvelle Commission européenne présidée par l’Allemande Ursula von der Leyen a remporté mercredi le vote de confirmation du Parlement européen et sera investie dimanche prochain.
La nouvelle Commission européenne présidée par l’Allemande Ursula von der Leyen a remporté mercredi le vote de confirmation du Parlement européen. Après plusieurs mois de turbulences, l’ancienne ministre allemande de la Défense franchit ainsi la dernière étape nécessaire à son entrée en fonction dimanche prochain.
Âgée de 61 ans, cette proche d’Angela Merkel est la première femme à avoir été élue à la présidence de la Commission européenne. L’équipe, qui succédera à celle de Jean-Claude Juncker, a obtenu 461 voix, 157 eurodéputés ont voté contre et 89 se sont abstenus. Après avoir été élue elle-même de justesse en juillet avec une majorité très courte de 9 voix, Ursula von der Leyen a bénéficié cette fois d’une marge confortable. Ce nouvel exécutif européen compte un chiffre record de 12 femmes, contre neuf dans la Commission sortante de Jean-Claude Juncker.
«Mon message est simple: commençons à travailler», a déclaré Ursula von der Leyen dans son discours avant le vote. L’entrée en fonction de sa Commission, prévue le 1er décembre, avait été retardée d’un mois. Fragilisé par le retoquage de trois candidats commissaires, un Brexit toujours flou et des intitulés de portefeuille polémiques, l’accouchement de l’équipe de l’ancienne ministre de la Défense d’Angela Merkel a été laborieux.
Dans son discours, Ursula von der Leyen a notamment mis l’accent sur ses priorités pour les cinq années à venir: le numérique et surtout la lutte contre le changement climatique, avec le «Green deal» (pacte vert) promis pour le début de son mandat. «Si nous faisons bien notre travail, l’Europe de 2050 sera le premier continent du monde neutre en carbone», a-t-elle lancé. Et de conclure: «l’Europe sera chef de file dans la résolution des grands enjeux mondiaux».