La Commission des affaires juridiques du Parlement européen propose d’attribuer aux robots le qualificatif de »personnes électroniques » et ce, partant du constat que les ventes de robots dans l’UE ont augmenté de 29% en 2014, marquant ainsi leur plus forte progression jamais enregistrée.
Les machines qui auraient la capacité de « prendre des décisions autonomes de manière intelligente ou celle d’interagir de manière indépendante avec les tiers » seraient concernées par un projet de motion publié le mois dernier qui stipule que « les robots sont dotés droit droits et de devoirs bien précis ».
Parmi les mesures concrètes évoquées par le rapport figure par exemple la possibilité de se retourner contre sa voiture sans conducteur en cas d’accident. La « personne électronique » pourrait ainsi être déclarée responsable.
Et pour payer la facture, les experts européens prévoient d’instaurer un fonds, qui serait alimenté par des taxes prélevées auprès des constructeurs et des utilisateurs. Le rapport imagine aussi une « charte éthique » respectée par les concepteurs de robots.
Les rapporteurs préconisent également d’exiger le paiement de cotisations sociales par les employeurs de « personnes électroniques », souligne France 24.
À noter que ce rapport concerne des robots humanoïdes, mais également des voitures sans conducteur.






