L’ex-Premier ministre italien Matteo Renzi est bien placé pour reprendre la tête du Parti démocrate (PD, centre-gauche) lors d’un scrutin populaire dimanche et retrouver une position de premier plan sur la scène politique nationale
Dans ce cadre, les récents sondages sont délicats, mais dans une première phase interne du scrutin, Matteo Renzi avait recueilli 66,7 % des voix des adhérents, contre 25,3 % pour Andrea Orlando et 8 % pour Michele Emiliano.
« Plus qu’une compétition, nous sommes face à la légitimation, à une sorte de couronnement de Renzi en tant que leader du PD. On peut attendre un grand succès de Renzi, mais avec une participation faible des électeurs. Le peuple de gauche ne semble pas mobilisé », explique Lorenzo De Sio, professeur de sociologie politique à l’université Luiss à Rome.
« Si la participation est autour du million de personnes ou inférieure, la légitimation de Renzi ne sera pas forte, si elle est entre 1,5 et 2 millions, il en sortira plus fort », ajoute-t-il.
Lors de l’unique débat télévisé qu’il a accepté avec ses deux concurrents mercredi soir, Matteo Renzi a affirmé qu’il ferait « tout pour restituer énergie, élan et vigueur au pays », fustigeant « l’immobilisme qui semble avoir bloqué la vie politique et institutionnelle » du pays depuis la gifle du référendum.
À noter que, le vainqueur du scrutin mènera le PD lors des prochaines élections législatives, prévues au printemps 2018, à moins que les parlementaires ne s’accordent plus tôt sur une réforme électorale en vue d’élections anticipées.
Pour rappel, âgé de 42 ans, Matteo Renzi avait démissionné de son poste de chef du gouvernement en décembre, après le non massif des Italiens à un référendum constitutionnel dont il avait fait son principal cheval de bataille.






