Le Maroc salue, de nouveau, les mesures prises par l’Arabie saoudite, sur instructions du serviteur des deux Lieux saints de l’Islam, le Roi Salman Ibn Abdelaziz, pour garantir la sécurité, la quiétude et le confort des pèlerins et leur permettre d’accomplir ce devoir religieux dans les meilleures conditions, a indiqué le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération.
Tout en mettant l’accent sur la nécessité de se conformer aux règles établies par les autorités saoudiennes en cette matière, le Royaume du Maroc appelle à faire en sorte que ce pilier de l’Islam reste à l’écart de toute tentative de politisation et de tout ce qui est de nature à altérer l’ambiance de recueillement qui doit prévaloir en pareille occasion, conclut le communiqué.
Selon l’agence de presse du gouvernement iranien, citant le ministre iranien de la Culture Ali Jannati, les iraniens ne pourraient pas participer au pèlerinage du hajj en raison d’un blocage des autorités saoudiennes, « Après deux séries de négociations sans résultat à cause des entraves des Saoudiens, les pèlerins iraniens ne pourront malheureusement pas effectuer le hajj », avait déclaré le ministre dont les relations diplomatiques de son pays avec Riyad sont rompues depuis janvier. L’Iran reproche aux Saoudiens de ne pas avoir répondu à ses demandes concernant « la sécurité et le respect des pèlerins iraniens ». Mais pour Riyad, les conditions fixées étaient « inacceptables ».
Les relations entre les deux pays n’ont cessé de se détériorer depuis le précédent grand pèlerinage en septembre 2015, lors duquel une gigantesque bousculade a fait 2.300 morts dont 464 Iraniens. Ce sera la seconde fois en près de 30 ans que les Iraniens n’iront pas en Arabie saoudite pour le hajj.






