Un ex-policier a avoué le crime de 200 personnes au nom du président philippin Rodrigo Duterte.
Entendu par une commission d’enquête au Sénat, Arturo Lascanas n’est pas le premier témoin à accréditer des liens présumés entre Rodrigo Duterte et les groupes armés rapporte le Figaro.
Interrogé en octobre, l’ex-policier avait nié avoir commis des exécutions mais, depuis, il a affirmé avoir eu peur pour sa famille.
Des groupes de défense des droits de l’homme ont pour leur part fait le décompte. Selon eux, 1.400 meurtres suspects ont été commis à Davao pendant que Rodrigo Duterte en était le maire.
Les opposants soupçonnent le président élu en mai dernier d’avoir instauré la stratégie des escadrons de la mort à l’échelle nationale.
À noter que depuis l’arrivée au pouvoir du président philippin, plus de 8.000 trafiquants de drogues ou toxicomanes sont morts exécutés dans des circonstances étranges, dont 2.555 cas seulement ont été revendiqués par la police.