Le quotidien Al Massae rapporte lundi que le Parti de la justice et du développement PJD a demandé des explications au maire de Rabat, Mohamed Sadiki au sujet des indemnités perçues de la part de la société Redal, et leurs relations avec le fait qu’il soit élu du PJD, ainsi que sur leurs impacts sur la réputation du parti et sa crédibilité.
Citant des sources informées, le journal souligne que la Commission de transparence et de l’intégrité présidée par Mustapha Ramid va ouvrir une enquête sur la publication de certains certificats médicaux concernant le maire de Rabat afin qu’il bénéficie des indemnités de la part de la société Redal.
Le lobby de l’immobilier met à la rue 180 familles à Casablanca
Le même journal fait état de jugements expéditifs par la justice à l’encontre de 180 familles qui font ainsi l’objet d’expulsion de leurs baraques situées au Douar dit » « Ouel El Kezaz» dans la périphérie de Casablanca où ils ont vécu durant 14 années, et dont la population est estimée à plus de 1200 personnes, la plupart d’entre eux devront ainsi passer la nuit à la belle étoile une fois ce jugement exécuté.
Selon le journal de grandes sociétés immobilières sont derrière ces jugements qui n’ont même pas permis aux dizaines de familles d’envisager Leur avenir.
Un « Pédophile » étranger sème la terreur chez les SDF mineurs dans les rues de Tanger
Sur un autre registre, le quotidien « Al Akhbar » rapporte qu’un homme âgé de nationalité étrangère a semé la terreur chez des SDF mineurs dans les rues de Tanger au cours des dernières semaines, en les mettant sous sa tutelle avec pour mission d’attirer les enfants de la rue en échange de sommes d’argent afin d’assouvir ses besoins sexuels.
Selon le journal, les victimes étaient terrorisées car les intermédiaires n’hésitaient pas à recourir à la violence pour les attirer, soulignant qu’il s’agit là d’une première dans l’absence des départements de tutelles et des institutions spécialisées dans l’hébergement des sans-abris dans la capitale du Boughaz.
Les riches marocains concurrencent les russes et les britanniques dans l’acquisition de biens immobiliers dans les stations balnéaires espagnoles.
Pour sa part, Akhbar Al Yaoum indique que les stations balnéaires espagnoles attirent les riches marocains que ce soit ceux en quête d’investissement dans l’immobilier ou de loisirs. Le journal cite à cet égard le bureau du notariat à Valence selon lequel, et en absence de statistiques couvrant tous le territoire espagnol, le nombre de marocains ayant acquis des biens immobiliers en 2015 à La Costa Blanca connue par sa ville Alicante, a augmenté de manière significative durant les cinq dernière années.
Le journal fait ainsi état de 245 biens immobiliers achetés par des marocains à la Costa Blanca contre 200 en 2014.