Le parquet de la cour d’Appel de Marrakech a décidé de renvoyer le maire pjdiste de Safi, Abdeljalil Lebdaoui, Président de la Commune urbaine de Safi, ainsi que le Président du département de l’aménagement et l’ex-président du département technique de la Commune urbaine de Safi devant la Cour criminelle de Marrakech.
Lebdaoui et ses proches sont poursuivis, selon les médias, en raison de multiples déséquilibres dans le projet de logement Borj Nador, qui a coûté 14,6 MDH. Ils sont accusés d’avoir délivré des licences de construction de manière illégale. Et ce, sur la base de conclusions contenues dans un rapport préparé par un comité d’inspection qui a dissout le projet en mars 2019.
L’examen a également montré de nombreux déséquilibres au niveau des conceptions architecturales qui ont également été falsifiées et ont fait l’objet de modifications illégales, notamment la disparition d’un espace vert de 10 hectares, qui étaient auparavant inclus dans le projet lors de sa présentation au Roi en 2008.
Un certain nombre de pjdtistes, mauvais gestionnaires, ont comparu dernièrement devant différents tribunaux et chambres criminelles, tous pour des affaires de violations graves. Citons à titre d’exemple, le Président du conseil communal d’Ait Melloul, ainsi que son troisième vice-président et le chef du département de l’aménagement urbain du même conseil communal, tous affiliés au PJD, qui viennent s’ajouter à Lebdaoui. Les trois mis en cause ont été jugé par le Tribunal administratif d’Agadir.