Les démissions s’enchainent au sein du PJD à travers tous les coins du Royaume. Selon des sources avérées de barlamane.com, le maire de Missour, Mohamed Drissi, aurait présenté sa démission de tous les organes d’activités du PJD, se retirant ainsi de toute activité politique ou parlementaire soit-elle.
L’élu PJD a déclaré dans une publication sur sa page facebook, qu’après une longue réflexion et concertation, il se retrouve « obligé de mettre un point final et de fermer la parenthèse » référant à sa carrière politique. « Je vous informe tous de ma démission de tous mes devoirs d’affectation, ainsi que de toutes mes activités parlementaires et politiques. » ajoute-t-il sur la même publication.
Drissi affirme qu’il retournera à sa profession d’origine, l’enseignement, afin de continuer à « servir son pays ». L’ex-député conclut sa publication par affirmer qu’il quitte ses fonctions « l’esprit tranquille ».
Rappelons que Mohamed Drissi avait fait les frais d’une vague d’arrêts publiés par la Cour constitutionnelle concernant le contentieux électoral. Le député PJD au titre de la circonscription Boulemane a été privé de son siège aux élections en 2017. Constatant une erreur lors du recensement, la Cour a décidé de refaire le décompte par elle-même et a proclamé, par un arrêt rendu le 13 juillet, Rachid Hammou du PPS comme vainqueur des élections.