Le combat de coqs auquel on assistait, chaque mardi lors des séances orales juteuses au Parlement, surtout entre le PJD et le PAM, commence vraiment à manquer aux téléspectateurs friands de ce « cirque hebdomadaire » auquel ils nous ont habitués. A cause de cette période de « recess », les Marocains devront ainsi attendre jusqu’en avril pour renouer avec le « comedy show », surtout les sorties mensuelles et non moins fracassantes du chef du Gouvernement Abdelilah Benkirane qui, il faut reconnaitre, fait exploser l’audimat.
En attendant la reprise, ces deux formations politiques politiques, fidèles à leurs principes, ont déplacé leur combat du Parlement aux Conseils communaux, en particulier à celui de Rabat à en juger par ce qui s’est passé la semaine dernière lorsque les élus locaux du PAM ont confondu, la mairie de la capitale, avec un terrain de football s’adonnant à une sorte de hooliganisme digne de ces jeunes mineurs supporters qui s’éclatent à chaque fin de match qu’il soit derby ou pas.
Face à ces élus déchaînés, il y avait ceux du PJD dont des femmes qui faisaient tout pour faire entendre leurs cris stridents mais qui nous ont tout de même épargné ces « évanouissements » auxquels on assiste lors de manifs. Leur chef, le maire Mohamed Seddiki a dû être « exfiltré » par crainte qu’il ne reçoive un coup, surtout sur la tête, lui qui, si l’on en croit les pamistes, ne jouirait pas de toutes ses facultés mentales, un fou quoi, qu’il ne faudrait surtout pas approcher.
Le PAM qui passe bien évidemment sous silence les actes de vandalisme commis au sein de la mairie de Rabat, va même jusqu’ à demander au ministre de l’Intérieur d’ouvrir une enquête sur ce « fou » qui dirige la capitale Rabat et qui, à une certaine époque avait présenté un certificat médical à une société étrangère, Redal pour ne pas la citer, afin de bénéficier du pactole des départs volontaires.
A défaut des joutes verbales au sein du parlement surtout entre ces deux frères ennemis qui se détestent au point de faire des cauchemars, voila que d’autres élus, locaux ceux-ci, prennent la relève pour assurer la continuité du « cirque » en attendant la rentrée de nos députés en avril, après un repos bien mérité. Comme quoi, le spectacle est toujours garanti même à moindre échelle.






