Le groupe parlementaire du Parti de la justice et du développement (PJD) à la Chambre des représentants a présenté une proposition de loi portant interdiction de la commercialisation du narguilé « chicha » et sa consommation, une proposition « aux relents électoralistes », selon ses détracteurs de l’opposition.
Selon le journal « Al Akhbar » dans son édition de jeudi, alors que plus de 180 propositions de loi sont en souffrance au parlement, et à quelques mois de la fin de l’actuelle législature avant les élections du 7 octobre prochain, le groupe PJD a présenté cette proposition de loi que l’opposition considère comme s’inscrivant plutôt dans le cadre d’une campagne électorale précoce. Selon celle-ci, cette initiative vise plutôt à masquer l’embarras dans lequel se trouvent les présidents des conseils communaux des grandes villes appartenant au parti au pouvoir, des villes qui connaissent une prolifération des cafés de « chicha ».
La proposition de loi interdisant la commercialisation et la consommation du narguilé prévoit des peines de prison d’un à cinq ans de prison, et des amendes entre 20.000 et 50.000 dhs, rappelle le journal.