Le Parti de la justice et du développement (PJD) a réagi au rejet du ministère de l’intérieur de la demande de candidature au scrutin législatif du 7 octobre prochain du prédicateur salafiste controversé cheikh Hammad El Kabbaj, choisi par le PJD pour diriger sa liste pour la circonscription de Marrakech-Guéliz.
Dans un communiqué de son secrétariat général, le PJD a affirmé son intention de renforcer la position de ce salafiste ultra-conservateur au sein du parti.
Le ministère avait justifié sa décision notamment par les déclarations contradictoires de cet homme qui a affirmé tantôt être professeur, tantôt directeur de société.
A noter que ce salafiste ultra-conservateur a suscité la colère et l’inquiétude d’un grand nombre de marocains, en particulier les ONG de défense des droits de l’homme en raison de ses propos virulents à connotation « daechi » notamment son appel à tuer les juifs et à s’attaquer aux personnalités du tissu associatif connues pour leur patriotisme et leur intégrité aussi bien au niveau national qu’international, comme par exemple Aicha Ech-chenna qui a été traitée de tous les noms d’oiseaux par cet homme.
Dans son communiqué, le PJD considère que la décision des autorités constitue une violation du droit constitutionnel de Hammad El Kabbaj de présenter sa candidature, affirmant que cette décision est « totalement inacceptable ».
Barlamane.com a appris que la direction du parti de la Lampe a décidé de remplacer Hammad El Kebbaj par un autre candidat pour diriger la liste de Guéliz.
Ancien membre de l’association « Prédication et Coran », une ONG portant une vision ultra-conservatrice de la société, Hammad El Kabbaj a longtemps côtoyé son fondateur Mohamed Al Maghraoui. En 2008, ce dernier fait parler de lui en émettant une fatwa autorisant le mariage des fillettes de 9 ans.