Une activiste du Parti de la Justice et du Développement (PJD) à Saidia a été interrogée mardi dernier par la brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) sur l’origine douteuse de sa fortune, devenue un peu trop apparente ces derniers mois, a appris barlamane.com.
B.S, qui s’est même présentée aux élections communales de septembre dernier sous l’étiquette du PJD mais n’a pas été élue, a attiré l’attention de l’opinion par son patrimoine notamment immobilier et son véhicule 4X4 rutilant, alors qu’elle n’était qu’une apprentie coiffeuse il y a encore quelques mois.
Aux limiers de la police, B.S a dévoilé qu’elle s’adonnait à la prostitution sur le net avec des clients notamment du moyen orient auxquels elle offrait des services érotiques et des discussions audiovisuelles sulfureuses sur la toile.
Entre 2013 et 2014, la prostituée tapie au sein du parti du chef du gouvernement Abdelilah Benkirane a reçu la bagatelle de douze millions de dirhams (12.000.000 dh) via la société « Money Gram » en plusieurs transferts émanant notamment du koweitien Zalzalah Ameer et d’autres « clients » de Qatar, d’Arabie Saoudite, du Sultanat d’Oman et d’Egypte.
Résultat, B.S est passée subitement du statut d’apprentie coiffeuse à celui de proprietaire à Saidia de locaux commerciaux, d’un café-restaurant, d’une villa, d’un appartement etc, et cherchait même la notabilité à travers les communales du 4 septembre dernier.






