En cette période de confinement imposé par le coronavirus, la vente d’alcool a été strictement interdite en Afrique du Sud.
En Afrique du Sud, le confinement prolongé jusqu’au premier mai est radical. Outre des restrictions de déplacements, plus une bouteille d’alcool ou un paquet de cigarettes n’ont le droit d’être vendus. Face à cette situation, des scènes de pillage ont eu lieu au Cap. Les producteurs s’insurgent, mais les autorités craignent une surconsommation.
L’Afrique du Sud a instauré un confinement très strict en interdisant la vente d’alcool. L’objectif étant de contenir les violences domestiques. Une mesure aux effets mitigés. Selon le Premier ministre régional, David Makhura, « Les Sud-Africains boivent trop et cela provoque des accidents et des bagarres. Nos hôpitaux nous le disent. Sans arrêt ils accueillent des blessés victimes de coups de couteau, de tirs d’armes à feu et d’accidents de la route ».
Les producteurs de vin ou d’alcool craignent ainsi une récession. Le secteur viticole à lui seul rapporte 1,3 milliard d’euros. L’Afrique du Sud était le 9ème producteur mondial de vin en 2018 avec 950 millions de litres, dont plus de la moitié exportée. Dans ce cadre, l’industrie des spiritueux du pays propose d’autoriser la vente d’alcool, y compris dans les débits de boisson, mais exclusivement dans le cadre de la vente à emporter. Les plages horaires doivent être suffisamment longues pour éviter les effets de foule, et les établissements doivent s’assurer de faire respecter les gestes de distanciation. Elle réclame aussi des mesures d’aide, telles que l’allègement des taxes.






