« Le Maroc a fait preuve d’humanité. L’autorisation d’inhumer a été donnée jeudi, le corps a été transféré vendredi et il a été enterré au cours du week-end », a indiqué à l’AFP Me Victor Lima.
Le djihadiste, dont la dépouille se trouvait jusqu’alors à l’institut médico-légal de Paris, a été inhumé selon le rite musulman, en présence de sa famille. Sa tombe, dont le lieu exact n’a pas été précisé, n’a pas été anonymisée. « La famille est apaisée. Ils voulaient en finir, ils peuvent maintenant commencer leur deuil », a ajouté l’avocat.
Le père de Larossi Abballa avait simultanément formulé trois demandes d’inhumation au cours du mois de juillet: à Magnanville (Yvelines), où le djihadiste avait été tué dans une intervention des policiers d’élite; à Mantes-la-Jolie, où le jeune homme résidait; et au Maroc. Les deux premières communes avaient refusé de procéder à l’inhumation, ce qui avait conduit la famille à attaquer Mantes-la-Jolie devant le tribunal administratif de Versailles.
La question a ensuite été transmise au Conseil d’Etat, qui doit se prononcer avant fin janvier sur la conformité à la Constitution d’une loi qui oblige les communes à procéder à l’inhumation de ses résidents qui en font la demande.
Larossi Abballa, 25 ans, avait revendiqué son appartenance à l’Etat islamique