Au cours de la séance marquant le début des discussion du PLF au sein de la commission des finances et du développement économique à la Chambre des représentants, plusieurs élus ont déploré “un manque de mesures audacieuses et de réponses opérationnelles à la mesure des défis du moment”.
Le président du groupe istiqlalien de l’unité et de l’égalitarisme, Noureddine Mediane, a estimé que le PLF 2021 risque de consacrer la crise dans ses dimensions économique et sociale, en l’absence d’un programme aux objectifs bien définis et de moyens nécessaire pour un véritable décollage économique.
Il est ainsi nécessaire, selon lui, de permettre aux secteurs productifs de reprendre leurs activités et de renforcer leur capacité de maintien des sources de revenus et de création d’emplois, par le biais d’un plan ambitieux de relance économique.
Pour sa part, la présidente du groupement parlementaire du Parti du progrès et du socialisme (PPS), Aïcha Lablak, a exprimé la déception de son parti face au manque d’audace des mesures prévues dans le projet de loi de finances, les qualifiant de “timides et peu novatrices”, tout en affirmant que le PPS reste conscient de la conjoncture difficile et complexe dans laquelle ce texte a été préparé.