Mustapha Khalfi, ministre de la communication porte-parole du gouvernement, vient d’adresser à Human Rights Watch (HRW) une missive au vitriole dans laquelle le Maroc se plaint, pour la énième fois, des rapports tendancieux de cette organisation.
La réaction peu responsable de HRW à cette missive donne raison au Maroc et à Khalfi. Parce que truffée de fautes, la lettre rédigée en langue française par Khalfi a été rendue publique pour se moquer du ministre et de tout le pays.
Ainsi, au lieu de se mettre à table avec les responsables marocains et débattre du contenu de la missive et des points de divergence, les dirigeants de HRW ont organisé la fuite sur le net du document écrit par Khalfi dans une langue dont il a pourtant bien montré ses limites lors de son passage récent sur les ondes d’une radio parisienne.
L’intention de HRW est claire: se dérober du débat de fond en donnant à la presse ce qui ressemble plutôt à un fait divers. Il faut dire que Khalfi, dont la médiocrité s’agissant de la langue de Molière n’est plus à démontrer, a donné l’occasion à ceux tapis dans l’ombre au sein de HRW pour faire feu de tous bois contre le Maroc.
HRW peut-elle vraiment être objective dans ses rapports alors qu’il y a parmi ses responsables, voire ses bailleurs de fonds, des personnalités très intéressées? Des juges et parties! A commencer par le prince Moulay Hicham, le cousin du roi Mohammed VI, qui n’a jamais caché ses ambitions politiques et qui, selon ses plus proches amis, veut devenir calife à la place du calife.
Au sein de HRW, on ne fait guère mystère du rôle de Moulay Hicham dans la rédaction des rapports sur le Maroc. Du coup, ces rapports perdent de leur crédibilité et de leur objectivité car ils portent l’empreinte d’un opposant politique et non d’un défenseur des droits humains désintéressé du pouvoir.
HRW peut éternellement continuer à dénoncer les abus et les atteintes aux droits de l’homme au Maroc, ses rapports auront peu d’impact notamment à l’intérieur du Maroc et dans son environnement géographique immédiat où les motivations et les ambitions du prince sont connues.
Quant à Khalfi, il aurait mieux fait d’associer les cadres compétents de son département à la rédaction de sa missive, au lieu de le faire dans la clandestinité avec un membre influent de son cabinet qui ne brille pas plus que lui dans langue de Molière.