Le prince Hicham Alaoui a multiplié récemment ses sorties médiatiques pour exprimer l’affection qu’il a pour nous et dire ô combien il s’inquiétait pour nous, petit peuple misérable, démuni, opprimé, exploité…
Du haut de son piédestal, de sa tour d’ivoire en Amérique où il a volontairement choisi de vivre avec sa famille, le cousin du Roi daigne nous réserver quelques minutes de son précieux temps pour pleurer notre sort à travers quelques vidéos et de petits textes rédigés en Espagne par Houssein Mejdoubi, un de ses scribouillards qui doit s’assurer, « pour sa défense », les frais onéreux d’études et de séjour de sa fille Nada à Londres, l’une des capitales les plus chères au monde.
On aimerait bien le croire. On aimerait également croire qu’il nous aime vraiment bien. Mais il y a les faits, têtus, qui le contredisent. Selon des sources de barlamane.com, le prince a obtenu la nationalité américaine pour ses deux filles et pour son épouse. En attendant la sienne !
Il a transféré sa fortune à l’étranger et n’a laissé chez nous, au Maroc, que des miettes. Ces milliards qu’il a hérités de son père et qu’il investit ailleurs ne devaient pas quitter le pays. Les Marocains ont le droit de savoir comment et pourquoi ils ont atterri ailleurs. Loin d’être des prises de position en faveur du peuple marocain, ses sorties médiatiques ne sont que la suite de ses diatribes haineuses et de son combat contre le système d’où il s’est fait exclure lui-même.
Au lieu de s’apitoyer sur notre sort à travers Facebook et Twitter, le prince aurait du s’installer parmi nous en terre marocaine et partager nos souffrances et nos joies. Mais Hicham Alaoui, en «sécurisant» sa petite famille et sa fortune ailleurs a choisi définitivement la rupture. Il devrait donc s’impliquer plus dans la vie politique du pays dont il a demandé la citoyenneté. Bien sûr, en continuant de le faire de manière aseptisée sans se mêler au peuple, sur les réseaux sociaux. Les manants, c’est contagieux… et puis là-bas, les lois s’appliquent à tous, sans exception.
Pourquoi, nous Marocains, devons-nous croire en une fibre humanitaire qui l’animerait, alors qu’il ne soutient aucunement ses frères libanais dans leur combat, lui qui en porte le sang et les gènes de par sa mère. Le pays n’est-il pas à feu et à sang depuis des décennies, marquées uniquement par quelques éclaircies bien sporadiques. N’y a t-il pas matière à soutenir en dons et en personne au Liban ainsi que matière à commenter ? Il est vrai, que là-bas, point de trône à briguer ni d’appel de sirènes ayant pour nom «argent». Et puis, là-bas, souvent ça se règle à coup de dynamite et de kalachnikov, il faut donc avoir le courage de ses prétentions.
Autant faire feu de tout bois du moindre événement au Maroc. Après avoir perdu tout espoir d’être calife à la place du calife, Hicham Alaoui s’est armé d’une bande de petits scribouillards pour s’acharner sur le régime de son cousin qui ne l’a jamais persécuté ni lui a fait le moindre mal. Cher prince, l’Histoire comme les faits, est têtue : il n’y a que les rois légitimes que le peuple appelle de tout son sang, au sens propre comme au figuré, pour qu’ils reviennent au trône qui leur est dû. Et ceux qui y sont déjà, y restent.
A en croire des témoins oculaires l’ayant croisé aux obsèques du journaliste feu Mustapha Alaoui, son état de santé paraissait pitoyable. La bile cause bien des maux. Ses médecins devraient l’obliger au repos et lui prescrire comme traitement de cesser sa rancoeur vis-à-vis de son cousin. Le seul remède à l’obsession qui tourne au ridicule au vu du peu de cas dont font les internautes de ses publications. Car il s’adresse bien à un monde virtuel derrière son écran… de fumée…tellement limpide.